Les formations végétales de la parcelle s’inscrivent dans le langage des entités boisées qui ponctuent le territoire agricole Meyrinois que l’on retrouve actuellement sur le site d’étude. Le nouveau parc amplement arboré d’arbres à grand et moyen développement définit la nouvelle limite avec l’espace agricole. Les arbres existants intéressants seront conservés autant que faire se peut. 

Le groupe scolaire et l’espace culturel s’inscrivent dans un parc boisé généreux qui associe une palette végétale indigène d’essences d’arbres à des ourlets arbustifs judicieusement plantés sur une base de gazon fleuri. Le parc se veut être un support de biodiversité et accueille différents biotopes propices à l’expression de la faune et de la flore genevoise. Les structures végétales répondent et dialoguent avec les volumétries des éléments architecturaux Meyrinois qui l’entourent. 

Le parc est parcouru de différents espaces dédiés à la déambulation et support de différents usages. Les espaces minéralisés sont en enrobé. Les polarités sont soulignées au sol par une densité plus importante de gravillons incorporés ce qui anime les places et les cheminements.

La continuité de l’avenue A.-F.-Dubois est soulignée par les formations arborées qui organisent les cheminements et permettent aux usagers de se rendre de manière fluide dans la rue intérieure du bâtiment. Ces espaces végétalisés dessinent également une place agréable fonctionnelle texturée qui dialogue avec le bâtiment vitré et sur laquelle il est possible de rester et de profiter sur de longs bancs. 

Le débouché de la rue sur le parc permet au regard de naviguer entre les transparences des plantations arborées sur l’espace sportif et l’espace prairial fleuri l’été et ouvert sur le paysage urbain Meyrinois. L’espace prairial se veut évolutif, il est à la fois support ponctuel de l’installation du cirque mais aussi un espace appropriable à destination du groupe scolaire et des Meyrinois.

L’espace culturel s’organise autour d’une place accueillante végétalisée en accroche avec l’avenue Sainte-Cécile par le biais d’une des poches boisées du parc qui la borde. Il est connecté au groupe scolaire par le biais d’un cheminement qui mène vers une placette centrale dédiée aux jeux et à proximité de l’espace prairial évolutif. Cette placette qui marque une pause dans le cheminement est à destination des usagers du groupe scolaire, de l’espace culturel mais aussi des Meyrinois qui le souhaitent. 

Le parc constitue un support riche et flexible pour les appropriations de ce futur lieu. Il est traversé par différents cheminements se raccordent aux polarités des alentours et permettent d’ancrer l’aménagement dans son territoire actuel tout en se projetant vers des connections futures.